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L'écriture et moi (et les pages blanches)

  • enoxalia
  • 18 juil. 2019
  • 4 min de lecture


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Un plaisir et un vrai calvaire en même temps. Voir ses idées prendre vie sur le papier, c'est vraiment magnifique. Jusqu'à qu'un grain de sable fasse dérailler toute la machine.


J'imagine que c'est une bonne chose que je remette en question mes écrits: est-ce que cette partie-là ne va pas trop vite ? Est-ce que le lecteur a le temps de bien assimiler ces informations ? Ou au contraire, est-ce que c'est juste un ramassis de phrases devant lequel on s'endort ? Le scénario n'est-il pas trop tiré par les cheveux ? Je ne compte plus le nombre de version que j'ai fait de l'actuel Limites. Huit ou neuf je pense. Et ça, seulement en comptant mes changements dans l'histoire !

Oui, l'écriture et moi c'est une vrai histoire de "je t'adore et je te déteste". À tel point que, même après une année sans y toucher, je reviens à nouveau vers mes écrits. La question de "est-ce que les gens vont apprécier" n'est même pas envisageable. Déjà, il faudrait qu'ils lisent ce que j'écris. L'angoisse de l'écrivain. Tout comme le joueur de foot sur le banc attendant que la foule l'apprécie, on se ronge les ongles en regardant la barre des vues. Écrire dans le vide, il n'y a rien de plus terrible. On peut bien dire que l'on fait ça juste pour soi, c'est bien joli, mais il y aura bien un moment où il faudra un avis extérieur et pas forcément venant d'un proche ! Disons le ainsi, les sites de publication en ligne ne me réussissent pas. Pendant que l'un est à peine effleuré, l'autre enregistre du passage et beaucoup d'avis... juste sur le prologue. Alors quoi ? Tout ces gens se sont arrêtés au début ?

Dans ces moments-là, il faut arrêter d'attendre quoi que ce soit des autres. Ils viendront quand ils en auront envie. Disons-le ainsi, même mes amies ne me sont pas d'une très grande aide. Et je peux assurer que je fais mon possible pour leur tirer les vers du nez ! Sans vouloir les vexer si elles venaient à s'aventurer ici, je pourrais leur servir un détritus, elles auraient les mêmes réactions. Hum, je pense que je suis un peu dure. Un peu seulement. Je pense que je devrais me contenter de ça pour le moment. Donc résumons un peu cette bouillie: j'aime écrire et partager mon travail, mon lectorat est plus que restreint et silencieux et pour peu je jetterai l'éponge.

Alors pourquoi continuer ? Parce que j'ai des choses à dire. Beaucoup même. Une tonne. À force de me prendre des râteaux avec mes écrits, j'ai décidé d'écrire plus et cette fois sur mon ressentis et mon expérience des ratés. Un brin ambitieux tout ça. Confidence d'écran à écran, je peux procrastiner à l'absurde parfois. Encore plus quand je bute sur une idée. Oh Chance ! Je me suis débloquer cette fois et me suis enfin remise à travailler sur ce site. Pour peu, cela aurait pris une année de plus pour être enfin publié.

Comment ai-je fait ? Comment lutter contre le syndrome de la page blanche ? Difficile. Quand on ne sait plus par quel bout prendre cette feuille, on a qu'une envie: retourner hiberner dans son lit. Mais, mais j'ai quand même réussit à trouver deux-trois méthodes après une année de pèlerinage dans ma chambre.


Règle numéro 1: toujours essayer. Écrire des bouts, des passages qui nous sont faciles à écrire en laissant des trous entre eux que l'on remplira plus tard. À défaut d'affronter le problème de face, on produit quelque chose. Une fois la base posée, il est souvent plus facile de reprendre le cours et corriger pour que cela sied à notre projet. Et de remplir les trous qui posent problèmes, évidemment.


Règle numéro 2: planifier. Méthode purement théorique: tout dépend de la manière dont on procède pour écrire. Il y a des auteurs plus instinctif que d'autres (je ne pense à personne en particulier, n'est-ce pas ?). Il s'agit de s'imaginer comment ce chapitre, histoire, ramassis de phrases va se dérouler. Un peu comme un film que l'on projette. Quand on a l'idée, on la met sur papier et on tente de broder autour, quitte à utiliser la règle numéro 1.


Règle numéro 3 !


(Tambours dramatiques en fond)


Laisser tomber quand on ne peut plus. Oui, baisser les bras de manière temporaire. C'est l'histoire d'un jour ou deux. Voire plus, mais il ne faut pas abuser quand même. Tout apparaît sous un nouvel angle. Cela m'est même déjà arrivé de regarder un écrit et me surprendre. C'est vraiment moi qui aie créé ça ? Les phrases, la structure des paragraphes, les défauts éventuels dans le flot de la lecture se révèle à nous. C'est ce que j'appelle les cassures. Cette impression qu'il manque quelque chose ici ou, au contraire, que quelque chose est en trop.

Et c'était tout pour la page blanche. Pas des méthodes infaillibles, je le conçois parfaitement. Mais un coup de pouce c'est toujours mieux que rien. D'autant plus que cela marche avec tout type de texte.


Alors cher lecteur ou lectrice, envie de continuer l'aventure avec moi ?

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