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Zelda et moi

  • enoxalia
  • 18 juil. 2019
  • 6 min de lecture

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Qui ne connaît pas la franchise The Legend of Zelda ? Le héro à la lame purificatrice, Hyrule, la princess Zelda, Ganon... et j'en passe ! Je pourrais faire un exposé entier sur les milles et une particularités de ces jeux, mais ce n'est pas le but. Alors soyons le plus bref possible.

Mon rapport à Zelda

Pour être franche, je me suis initiée à la série que plutôt tardivement et de manière assez superficielle – honte à moi, mais le visuel des jeux videos peut souvent être un gros frein pour moi ; alors, je suis très peu décidée à jouer au jeu sur DS. Je ne compte à mon actif que trois jeux : Twilight Princess, Skyward Sword et Breath of the Wild. J'étais et je suis sans doute encore un peu maladroite pour prendre en main le personnage de Link. Je me souviens encore de mon horrible frustration : être bloqué au mini-boss – un boss intermédiaire que l'on rencontre en milieu de parcours – du deuxième donjon – un donjon s'apparente à un niveau... J'avais beau essayé, rien à faire. Twilight Princess et moi c'était pas le grand amour au début.

Ce sont d'ailleurs ces boss et cette histoire quête des cristaux d'ombre qui ont beaucoup, beaucoup inspiré la première version de tout le reste de l'histoire et tous les autres boss sans verser une goutte. Les combats étaient juste épiques. Contrairement à certains jeux, les boss de Zelda ne sont pas vaincus une fois que leur barre de vie atteint zéro. Non, il s'agit plutôt de... mécanismes ? Schémas à suivre ? En gros, il faut faire certaines actions pour que le boss daigne montrer son point faible. Et cela, on doit le répéter trois fois. Si cela peut te sembler inutile comme précision, détrompe-toi ! C'est ce genre de mécanisme qui rend ces monstres si complexes, il ne suffit pas simplement de buriner et d'éviter. Des batailles qui vaillent la peine d'être racontées. Sans parler que les boss de Twilight Princess ont vraiment des graphismes magnifiques. En voilà une petite sélection.




Ce sont d'ailleurs ces boss et cette histoire de quête des cristaux d'ombre qui ont beaucoup, beaucoup inspiré la première version de Limites. Le Roi des Ténèbres en guise de Ganondorf, une Solfiana pour Link, des cristaux d'ombre qui ressemble plus à des pierres précieuses que ceux dans Twilight Princess et ma petite préférée : Midona. Je rassure : l'intrigue a beaucoup évolué depuis. Hormis pour le nom de Midona et sa personnalité très similaire à celle que l'on peut retrouver dans le jeu, il n'y a plus de trace de Zelda nul part dans mon histoire.

Et maintenant ?

Je n'ai pas choisi de parler de cette franchise juste pour vanter d'avoir pompé quelques éléments d'un jeu pour mes écrits. Non, Zelda est bien plus : c'est un exemple parfait pour montrer la diversité de récits que l'on peut racontés autour d'éléments de base. Faisons donc la liste de ces derniers : la princesse Zelda, Link, un méchant.

Une structure "classique" magnifiée

À première vue et de manière certaine, les jeux Zelda suivent le schéma "classique" de l'aventure : des gentils, des méchants, la grande bataille. Il n'y a pas de grande surprise sur le dénouement. Non, ce qui fait le succès de The Legend of Zelda, c'est bien l'histoire créée autour d'un univers propre. Breath of the Wild est un monde détruit et revenu, pour la plupart du territoire, à l'état sauvage ; Skyward Sword mettra en scène une civilisation vivant sur des îles flottantes, Célesbourg, et un monde hostile, rempli de monstres en-dessous ; Twilight Princess développe un univers en proie au Crépuscule, comparable à une nuit éternelle où les habitants sont transformés en esprits désincarnés. Ces trois opus regroupent évidemment les éléments de base et sont pourtant tous très différents.

Non seulement ça, mais ils se démarquent aussi par leur manière d’appréhender cet univers. Twilight Princess attribue à chacune de ses zones une sorte d'histoire. Hormis pour quelques exceptions, chaque donjons se verra assortir d'une mission annexe à accomplir en même temps que de battre le boss qui s'y cache. Par exemple, dans le fameux deuxième donjon, il se trouve que le boss n'est autre que le chef de la tribu Goron – du peuple qui vit dans la zone où se trouve le donjon – qui est victime d'une puissance maléfique, le transformant en monstre. Au fil des différents territoires, le joueur pourra rencontrer des personnages et ancrer ces paysages dans une histoire propre à ce jeu.

Pour ma part, ce système comporte des avantages et des désavantages. Effectivement, ces différentes aventures permettent d'apporter de la profondeur et pourquoi pas une évolution dans les personnages, par exemple le lien entre Link et Midona. À contrario, on perd de vue, selon moi, assez facilement la quête principale : libérer le royaume du Crépuscule. Cette dernière est le fil rouge de toutes ces aventures, mais se restreint beaucoup au simple objet que l'on ramasse après une bataille épique à la manière d'un caillou sur le bord de la route.

Dans une autre optique, Skyward Sword se concentre sur la quête principale : retrouver Zelda. Les différentes histoires qui gravitent dans cet univers ne font leur apparition que à Célesbourg, c'est-à-dire dans des moments de pause entre les donjons ou encore pour pimenter les missions pour accéder à de nouvelles zones. Mais les véritables interactions, celles qui sont vraiment intéressantes (pardonnez-moi messieurs dragons qui ne ressemblent pas à des dragons) sont bien sûr celles où on retrouve Zelda et que cette dernière nous file sous le nez. Alors, pendant tout le long de l'aventure, on verra ce pauvre Link courir après la jeune fille d'un donjon à l'autre. Et ce sera l'objectif ultime.

Avantage ? On ne s'éparpille dans tous les sens, on sait où on va sans trop de difficulté. Il n'y a pas d'éléments superflus qui viennent plomber le tout (pas que ce soit le cas dans Twilight Princess hein, c'est juste différent). Désavantage ? Laisse peu de place à l'investissement personnel. Il me semble difficile de voir beaucoup d'évolution dans les personnages, hormis peut-être que Link est devenu plus fort, Hergo – un pseudo-rival pour l'amour de Zelda, très stupide et très prétentieux – qui se montrera plus respectueux au fur et à mesure et une affection grandissante pour Fay, l'esprit de l'épée. Sinon, l'aventure terminée, j'ai presque envie de dire que tout redevient comme avant.

Bref, tout ça pour dire que The Legend of Zelda est classique à mort, mais n'est pas pour autant ennuyant.


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Note: Franchement, quand on me parle de dragon je m'attends pas à me retrouver face à une espèce de limace en kimono. C'est un choc.

Une diversité dans les personnages

Évidemment, ça aussi c'est un point remarquable de cette franchise. Je pourrais m'étendre en large et en travers sur les milliers de personnages, mais je vais me concentrer sur un seul : Zelda. Sa personnalité est drastiquement différente entre les trois jeux auxquels j'ai pu jouer.

Dans Twilight Princess, nous retrouvons une princesse déchue enfermée dans son propre château. Si son rôle est clairement en retrait, au profit de celui de Midona, dans cet opus, on peut cependant noter quelques traits spécifiques : généreuse, empathique et surtout pas désespérée ! Effectivement, dans cette version, la princesse a dû se rendre et ainsi livrer son royaume aux mains des forces du mal. Je n'irais pas plus loin, sinon je risque de spoiler quelque chose.

Skyward Sword, nous retrouvons une Zelda plus jeune et clairement plus joyeuse, je n'irai pas jusqu'à dire innocente et naïve, mais un peu dans ce sens tout de même. À ce moment-là, elle ne porte pas encore le titre de princesse. On pourra, plus tard, la voir plus sérieuse, dévouée à la cause qu'elle sert même si cela signifie de se tenir à éloigner des personnes qu'elles aime, notamment notre cher Link qui lui court après.

Quant à Breath of the Wild, c'est une princesse beaucoup plus incertaine qui nous est présentée. Zelda doute de son rôle et de ses compétences. En tant que princesse, elle a hérité du pouvoir sacrée capable de repousser les forces de mal, mais elle n'arrive pas à l'utiliser, pire ne serait-ce qu'à le sentir. Au point même qu'elle essaie de se rendre utile d'une autre manière. Elle prie avec ferveur pendant des heures sans jamais y arriver. En parallèle, elle développe aussi une certaine forme de jalousie envers Link, lui qui semble être parfaitement taillé pour son rôle. Jalousie qui finira par disparaître avec le temps.On ne peut qu'être admiratif : un personnage qui se renouvelle à chaque opus et qui pourtant occupe le même rôle dans les trois : celle qui par ses pouvoirs peut arrêter le mal.

En conclusion

Un lien fort m'unit à cette franchise c'est sûr. D'autant plus que ce n'est pas n'importe laquelle, mais bien The Legend of Zelda ! Des opus aux univers riches et complexes, des intrigues digne d'être mises sur papier, des combats épiques et des personnages attachants, émouvants qui perdurent même bien des années après la sortie du jeux. Si un jour tu as l'occasion d'y jouer, n'hésite pas et lance-toi tête la première.

Que la vie soit rose, que la vie te sourit et à la prochaine !

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